Un conducteur ébloui à la sortie d’un tunnel se retrouve en danger.
Aveuglé, il mettra au minimum 10 secondes à récupérer une vision normale. S’il roule à 90 km/h, il va parcourir 250 mètres pendant lesquels il ne pourra pas réagir si un obstacle se présente.
Fred donne des conseils pour se tenir prêt à sortir d’un tunnel : il faut abaisser le pare-soleil, remettre ses lunettes de soleil et réduire sa vitesse.
Fred a des difficultés à se remémorer ce qu’il voit sur le trajet maison-travail qu’il parcourt pourtant tous les jours.
Il réalise qu’il ne le connait pas si bien. Jamy attire l’attention sur la baisse de vigilance des conducteurs sur ces trajets quotidiens où ils roulent parfois « en pilotage automatique » alors que la conduite exige une attention sans relâche.
Le temps de récupération d’un œil ébloui augmente avec l’âge.
Quand il faut 10 secondes à 25 ans, cela peut mettre jusqu’à 2 minutes chez les plus de 40 ans.
C’est pourquoi Fred conseille aux conducteurs qui ressentent une diminution de leurs capacités visuelles d’éviter de conduire la nuit.
Fred et Jamy démontrent avec une maquette et des signaux sonores la complexité de certaines situations sur la route.
Avec l’âge, le cerveau a souvent plus de difficulté à traiter des informations multiples.
Pour ne pas mettre sa vie et celle des autres en danger, le conducteur âgé doit adapter sa conduite : planifier ses trajets à l’avance, éviter les longs parcours et les heures de pointe.
Avec des petites voitures, Jamy démontre le danger de ne pas respecter la vitesse dans une zone limitée à 30 km/h.
Calculs à l’appui, pour éviter un enfant qui surgit, il faut à un véhicule 13 mètres pour s’arrêter en urgence s’il route à 30 km/h, mais 28 mètres s’il est à 50 km/h.
Avec des flèches rouge et bleue, Jamy montre où et comment s’affrontent force centrifuge et adhérence des pneus à la route.
Plus le virage est serré et la vitesse élevée, plus la force centrifuge pousse à une sortie de route.
D’où la nécessité de ralentir avant de s’engager dans un virage.
En voiture, les stimulations visuelles et sonores provoquent une saturation du système nerveux.
La vigilance baisse, les temps de réaction doublent. Apparaissent raideurs dans la nuque, douleurs dans le dos, fixité du regard qui doivent alerter le conducteur.
Le seul remède consiste à s’arrêter toutes les 2 heures pendant au moins 15 minutes.
Fred se demande pourquoi il faut ralentir à la vue des panneaux de signalisation annonçant un passage à niveau.
Environ 1 kilomètre avant le passage à niveau, le train, actionne automatiquement un interrupteur qui ferme le passage.
Les sonneries retentissent, les barrières se baissent et le train arrive 10 secondes après leur fermeture. L'attente pour l'automobiliste n'excède pas 1 minute.
Contrairement au téléphone tenu en main, l’usage d’un kit mains-libres n’est pas interdit au volant.
Cependant, téléphoner avec un kit mains libres n’est pas du tout comme parler avec un passager. Au téléphone, l’interlocuteur a tendance à accaparer l’attention du conducteur qui lui, va se projeter dans la conversation.
Plus la conversation est longue, plus l’automobiliste est « absent » et plus ses réactions sont tardives, donc dangereuses.
Comme le démontre Jamy, la vitesse augmente les distances de freinage.
Tout véhicule qui se déplace emmagasine de l’énergie cinétique qu’il doit restituer pour s’arrêter selon une formule connue (la moitié de la masse du véhicule multipliée par la vitesse au carré).
Le manque de sommeil ou certaines maladies telles que l’apnée du sommeil peuvent être à l’origine de la somnolence.
Un conducteur peut cumuler jusqu’à 6 minutes de micro-sommeil sur un trajet de 400 kilomètres. Bâillements, paupières lourdes, difficulté à rester concentré, sont des signes qui doivent alerter.
Une sieste d’environ une demi-heure suffit pour retrouver sa forme.
Sur la route, les yeux doivent être partout.
Comme le montre Jamy, une myopie évolue jusqu’à l’âge de 30 ans. Mal corrigée, elle empêche de bien distinguer les détails et d’identifier les dangers.
D’où l’importance de faire contrôler régulièrement sa vue.
Sur la route, une distance minimum doit séparer deux véhicules qui se suivent. Sur l’autoroute, cela équivaut à deux bandes blanches tracées sur le côté.
Cet écart indispensable représente 2 secondes, c’est le temps minimum qu’il faut pour réagir quand un obstacle se présente, le temps nécessaire pour que l’information transitée par les yeux et le cerveau commande au pied la manœuvre de freinage.
Pendant ce temps, la voiture continue d'avancer… et il faut ajouter la distance de freinage.
Comme le montre Jamy, chaque limitation de vitesse est justifiée par la géométrie de la route.
Courbure des virages, largeur de la route, toutes ces données ont une influence sur la tenue de route du véhicule.
Si un virage est abordé à une vitesse trop élevée, le conducteur risque de perdre le contrôle de son véhicule.
Ce film met en évidence une loi physique : plus un conducteur roule vite, plus sa vision est altérée.
À grande vitesse, l’attention du conducteur se focalise au centre de son champ de vision, les contours périphériques devenant plus flous.
Le respect des limitations de vitesse s’impose d’autant plus.
Rouler plus vite que les limitations autorisées, pour gagner du temps, n’est jamais un bon calcul.
C’est la démonstration de Fred et Jamy dans cette séquence.
Sur une distance de 10 kilomètres, si le conducteur roule en ville à 60 km/h au lieu des 50 réglementaires, il gagnera à peine 2 petites minutes… mais il aura fait courir beaucoup plus de risques.
Les animateurs mesurent le danger qu’il y a à écrire un SMS en roulant.
Si un automobiliste détourne le regard de la route pendant 3 secondes, alors que son véhicule roule à 90 km/h, il va parcourir 75 mètres au cours desquels il sera incapable de réagir en cas de danger.
Le saviez-vous ?
Des pictogrammes sur les boîtes de médicament indiquent toujours les effets négatifs de certains d’entre eux sur la conduite : risque d’endormissement, diminution des réflexes, ralentissement de la motricité et des mouvements, etc.