Paris, le 28 mai 2008
L'UNAFTC organise le dimanche 8 juin 2008
La journée du handicap invisible
L'objectif, faire connaître au grand public la réalité du Traumatisme Crânien et ses
conséquences, un drame méconnu qui le plus souvent fait peur. Essayer de rendre visible
aux yeux de tous ce handicap invisible. Contribuer à la prévention des risques.
Une journée de sensibilisation
Dans plusieurs villes de France, des parades auront lieu : des utilisateurs de vélos et de
rollers y afficheront fièrement le port d'un casque de protection.
Des personnalités (élus, sportifs…) les accompagneront.
Une journée de solidarité
Un spectacle de solidarité avec - M - au Bataclan à 16 h
Matthieu Chédid, pour son unique apparition scénique de l'année, a choisi de soutenir
cette cause. Avec en première partie, la troupe de théâtre Les Strapantins et La
Musicd'Ubud.
« T C », deux lettres qui changent tout
Le traumatisme crânien, dit « T C », surgit sans prévenir, au détour d'un accident de
voiture, d'un accident au travail ou à la maison. Ces chocs provoquent une perte de
connaissance ou un coma, dont la profondeur et la durée influent sur la gravité des
séquelles qui résultent des lésions cérébrales.
Les atteintes physiques peuvent être majeures : para ou hémiplégie, non coordination des
gestes, troubles de la vue... Mais l'essentiel du handicap causé par le TC est invisible...
Les séquelles, d'ordre neuropsychologiques affectent la mémoire, l'attention, la capacité à
communiquer : tout est plus difficile, plus pénible, plus lent. Ces troubles modifient le
comportement et la personnalité du blessé (humeur instable, apathie, irritabilité, perte de
motivation…).
Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, le blessé - et sa famille - tente comme il peut
de s'adapter à sa nouvelle personnalité.
Combien de personnes concernées ?
Chaque année, en France,
150 000 personnes sont victimes d'un traumatisme crânien.
8 000 en conservent des séquelles invalidantes.
1 800 demeurent dépendantes.
Plusieurs dizaines ne se « réveillent » pas de leur coma.